Bravo Sophie Davant !

Magnifique preuve de courage de la part de la délicieuse Sophie Davant!
Elle raconte comment lors de son voyage au cambodge, elle a craqué pour la bonne bouille d'une petite fille quatrième de sa fratrie, et , pauvre, aussi.
Elle dit son empressement de devenir sa marraine, et lui donner une chance. Pour ses frères et soeurs aines, fallait sortir au bon numéro, it's the life, sorry boys and girls.

J'imagine déjà d'ici les aigris et autres gauchistes cracher leur venin sur la générosité de Sophie.
Évidement qu'il est plus exotique, frais, attendrissant de s'attacher à la fille d'un paysan cambodgien, qui, nous en sommes certain, doit être un bon travailleur, plutôt qu' à un enfant  sous-prolétaire ici en France biberonné aux aides sociales, répondant au nom de killian, ou à un gosse Rom déjà paré à cinq ans pour aller voler des poules dans nos bonnes campagnes.

Bravo Sophie !

En rentrant de la bonne journée de travail hier soir, je marchais le coeur léger dans nos belles rues de la capitale. En regardant les vitrines des magasins, j'ai pensé que le monde n'allait pas si mal. 

D'humeur paisible je remarque un petit garçon qui pleure, au milieu de la chaussée devant une boutique

de souliers. Touché immédiatement par la détresse du bambin, je m'empresse tout de go d'aller le rassurer en lui disant que maintenant un adulte allait s'occuper de lui. Mais sa maman, à quelques pas de là l'appelle. 

L'enfant me regarde, intrigué. Je craque.

Je sort de mon attaché case mon quotidien gratuit, et je sélectionne la page économie. Puis, solennellement je tends le journal à l'enfant qui s'en saisit comme le renard affamé qui s'aventurerai à venir manger quelques victuailles tendues par un humain. L'enfant regarde le journal, je le vois sourire puis rejoindre sa maman.

La bonne soirée qui s'annonçait, je rentrais chez moi, avec l'heureuse idée d'avoir peut être pesé un peu dans la destiné de ce citoyen à crottes de nez.

Espoir...

Ce matin mon chef vient nous voir au bureau.
 Ambiance électrique. Grosse pression sur le dossier Armstong.
Arrive ma petite pause toilette, et alors que je suis en train de me laver les mains, mon chef débarque et s'enferme dans un cabinet. Il me parle job, et nous entamons une conversation à distance sur la bonne stratégie qui nous fera gagner des points.
J'essuie mes mains et je vois mon chef par le miroir sortir des cabinets, avec une très forte et presque insoutenable odeur de merde qui s'en échappe.Il en a conscience. Il me rejoint près du lavabo, se lave les mains et sans me regarder il me dit :

- La petite stagiaire là, elle est bien? Vous pensez qu'on peut l'emmener à Paris la semaine prochaine pour plancher sur le prochain audit.

J'ai compris aussitôt pourquoi j'avais tant de respect pour mon chef.

L'autre jour, je lis chez le dentiste l'article d'un magazine pipole, consacré à l'alchimie possible entre l'amour et les obédiences politiques. Je me suis livré au si sympathique petit test :

Pourriez vous aimer une femme sympathisante ou encartée à:

- UMP: Oui, sans hésitation, un genre de Valérie Pécresse, le glamour combiné à la subtilité.
L'histoire a fait son oeuvre, et la bourgeoisie la plus éclairante a permis d'enfanter grâce à la virilité aristocratique, les plus belles plantes françaises.
Bien sûr, je mentirai en disant que je cracherai sur une Nadine Morano, que j'imagine tout à fait inviter dans mon bungalow l'été.

-FN: Pareil que pour la précédente question avec Marine et Marion.

-PS: La toute nouvelle mairesse de Paris, je te la ferai danser la corrida dans le vestiaire de mon club de tennis. Quelques bons amis iront de leurs moqueries, et je leur répondrait que Hollande a fait plus pour les patrons en deux ans, que Nicolas en cinq. Donc oui, pas de tabous, l'amour avec une femme socialiste est tout à fait envisageable.

-PC: Attraction Répulsion, une bureaucrate stalinienne autoritaire qui sait d'un regard obliger un ouvrier à cesser de glander pour qu'il  reprenne les cadences, j'avoue que ça pourrait me faire craquer. En revanche, l'employée besogneuse comment dire, non.

-Ultra gauche: Mais... ne sont-elles pas toutes Lesbiennes?

Fleur bleue, j'ai conclue le test d'un petit dessin au stylo bic, pour me rattraper d'avoir imaginé d'autres femmes. On ne la reconnait pas bien, mais c'est bien Audrey Pulvar, celle que je préfère entre toutes!

Un peu à gauche, un peu à droite, tu es parfaite Drydrey.

Conseil de votre Coach de vie en management entrepreneurial positif, diplômé de l'institut Pastis : 

- Certains voient le verre à moitié vide, ce sont les grincheux, comme on en trouve beaucoup dans votre pays la France.

D'autres voient le verre à moitié plein, ce sont les honnêtes gens, ceux qui permettent à ces milliers de PME par exemple, d' éclore partout dans le monde.

Et puis, il y a ceux qui ne voient le verre ni plein ni vide...mais qui visualisent un camion citerne à côté du verre. Ce sont les visionnaires ! Napoléon, Obama, Manuel Valls...

Et vous, que voyez vous? :) 

Merci Coach.

La belle semaine qui s'annonce.
Haut les coeurs. Prêt, paré.
Attaché case vernis,chemise impeccable, nouveau parfum de poche de chez Sephora, pastilles pour l'haleine dans la poche intérieure du veston. Vous pouvez me tomber dessus, éventualités malencontreuses et autres circonstances désagréables, je suis là, au front de la vie active.
Et quelque chose me dit que la petite stagiaire qui ressemble à s'y méprendre à Audrey Pulvar, ne sera pas insensible à l'homme frais et dispo qui se tiendra devant elle pendant la réunion consacrée au bilan de l'expertise comptable.

Le bon week end touche à sa fin. Je retiendrai cette délicieuse rencontre avec Marco, cet après midi, chez mon amie Laure. 

Je le confesse, avec ses mimiques de fille de cités et son look cuire tendue, j'ai bien cru avoir à faire à une de ces tapettes cultureuses. Il n'en était rien, Marco est un sculpteur contemporain qui a su réussir, les pieds sur terre, capable avec le pragmatisme qui caractérise les honnêtes gens, de laisser de côté " ces si grandes idées  de progrès", pour s'enraciner dans la vie réel. 

Il expose dès cet été dans les locaux prêtés par la Banque VivaDol.

Je viens de lui acheter un godmichet en bronze peinturluré de rose fluo. Je n'étais pas si à l'aise que ça devant cet objet d'art, mais l'invective d'un passant devant la vitrine, visiblement un musulman, ou un ouvrier, je ne sais plus, qui manifesta son mépris pour le travail de l'artiste, me conforta dans l'idée de m'y intéresser. Marco finit par me convaincre totalement quand il m'expliqua avec la maîtrise des professionnels, comment mon achat pouvait alléger ma toute prochaine déclaration d'imposition.

Et je dois dire, que du haut de mon téléviseur, ce " Godmichet in Paris " contemple l'ensemble de mon séjour avec l’aplomb des grands guerriers. 

Tu ne m'en voudras pas Marco, mais ce soir, après m'être délecté de ton oeuvre tout à fait subversive et déstabilisante, j'avoue qu'il me faudra me replonger dans quelques classiques !

Salut l’artiste. 

Je n'ai pas ton talent Marco, mais merci pour la bonne journée.

Mon Coach de vie en management est passé me voir hier matin.
Quel bonhomme, un charisme qui vous irradie jusque dans les entrailles.
Le summum de la classe a été franchi quand je le lui ai proposé une tasse de café, il m'a regardé, fixe, droit dans les yeux, et m'a raconté qu'il ne buvait JAMAIS de café. Alors il se lève, marche jusqu'à moi, et avec la lenteur de la sainteté, pose ses mains sur la tasse que je lui présente. Il guide mes doigts pour que j'abandonne ma tasse, c'est lui qui s'en saisit.
Là, il me regarde intensément.
- Merci, dit -il. Et il boit la tasse de café...C'est un bon café, ajoute t'il, je reconnais un goût de noisette fumée qui me laisse penser à son origine guatémaltèque, mais surtout...c'est un café fait avec beaucoup d'amour non?

Punaise, j'en ai presque chialé.

Un bon week end à tous les honnêtes travailleurs qui ont sué dur cette semaine et qui peuvent aujourd'hui décompresser avec cette sensation inégalée du devoir accompli.
Un bon week end aussi, quoi qu'on en dise parce que Non madame la démagogie vous ne m'aurez pas, à tous nos politiques qui se bougent pour redresser le bateau France main dans la main avec la force vive de mon cher pays, j'ai nommé, attention gros mot, le patronat.
Que serions nous sans le commerce et les banquiers, certes, il est devenu si conventionnel aujourd'hui de ne pointer que leur mentalité un peu apatride,mais ils sont des nôtres, ils seront toujours des nôtres, quand il faudra définitivement passer le filtre à gauchiste qui assainira le pays.
Alors bon week end à vous aussi mes chers amis d'affaires.

Fleur bleue, je prie ce week end, pour que nos vaillants leaders partagent le café de la paix avec les chefs russes. Allez, soyons honnête, je suis certains qu'entre l'entreprise de Bernard Henri Levi en Afrique et l'usine de bois d'un bon vivant Russe, au fond, c'est la même passion du travail bien fait.

Espoir...

- Allô?
-Coach, c'est moi...Je..Je suis désolé de vous déranger à cette heure, je dois certainement vous réveiller. Mais, je je...
- Non...non non aucun problème...
-C'est juste que, que je ne parviens pas à trouver le sommeil, je fais d'horribles dessins, et tout me semble si soudainement oppressant. Je...J'ai peur de faire...
-Une bêtise?
-Oui c'est exactement ça. Une bêtise.
-Je vois, écoutez, je passerai demain dans la matinée et on fera un point approfondi, j'annule tout mes autres rendez-vous. Pour l'instant, ce que je vous propose c'est de...Vous êtes seul?
-Oui.
-Dans ce cas, n'hésitez pas à vous servir dans le petit coffret que je vous ai transmis l'autre fois. Vous y trouverez une petite pipe qui me vient d'une initiation chamanique centre africaine, je l'ai gagné en combattant l'esprit maudit des roches Kyaï, juste avant de rentrer dans la vision de la non matière. Mettez y un peu de l'herbe qui se trouve dans le sachet, et fumez en quelques bouffées.N'oubliez surtout pas de convoquer votre tendre moi...
-Celui qui sait par delà le temps?
-Bravo, je suis content de vous, nous sommes bien sur la même longueur d'onde mon ami.
Je vous souhaite une nuitée parsemée de lumière enfantine. A demain.
-A demain. Merci Coach...